samedi 30 juin 2018

BEAUX MOTS, BELLE VIE 
(SUITE DE LA CHAIR CHAUDE DE LEURS MOTS)


VENDREDI OU LES AUTRES JOURS
Gilles Barraqué, illustrations d'Hélène Rajcak (Polynie)

Qu'il est réjouissant ce roman ! Paré de trouvailles langagières et des illustrations d'Hélène Rajcak, le récit de Gilles Barraqué offre au duo Robinson-Vendredi une nouvelle jeunesse. L'auteur décrit avec humour et tendresse ces deux grands enfants qui passent, une fois leurs corvées achevées, leurs journées à s'amuser. Le texte, qui s'organise en une suite de nouvelles jubilatoires, porte le plaisir de vivre et de profiter du présent à son paroxysme. Libérés des contraintes du quotidien, des pressions sociales, d'un futur à prévoir, les deux personnages développent leur sens de l'amitié dans un cadre idyllique. Au milieu d'une nature généreuse, leurs aventures - délicieuses - les poussent à innover et à se réinventer jour après jour. Un apprentissage de soi à travers l'autre, croqué d'une plume aussi fringante qu'affectueuse pour ses héros qu'elle sait rendre terriblement attachants.

Clémentine, Enfantipages


Illustration d'Hélène Rajcak

Une deuxième "Polynie" est en librairie, "Vendredi ou les autres jours" de Gilles Barraqué, illustré par Hélène Rajcak (MeMo, Polynie, 132 pages). Une robinsonnade jubilatoire où on rigole plus souvent qu'à son tour et qui envoie joyeusement paître la réputation de publications "difficiles" de l'éditeur. L'essayer, c'est l'adopter! Bien sûr, c'est aussi une œuvre littéraire, bigrement travaillée, mais c'est surtout une pinte de bon temps passé en compagnie de Robinson et de Vendredi et de ceux qui passent sur leur île déserte. (…) Et cela vaut grandement le détour! Surtout que le texte pétillant de Gilles Barraqué est agréablement soutenu par les illustrations en noir et blanc de Hélène Rajcak. Par ses dessins en grand ou en vignettes, elle capte l'attention du lecteur et prolonge sa lecture. Ce sont des aventures qui nous sont contées mais avec un humour tel qu'on peut éclater de rire en lisant. Et quelle imagination pour organiser avec les ressources locales une vie proche de la nôtre! Amateurs de termites et d'oreilles de cochon grillées, de crucru, de bière de banane en calebasse, aficionados de jeux de plage comme le "crabe-caillou", de jeux de mots et d'injures à la capitaine Haddock, ce livre est pour vous. Pour vous amuser mais aussi pour appréhender la vie de naufragé volontaire, avec ses hauts et ses bas. Car il est aussi question d'amitié entre ses deux bougres qui s'invectivent sans cesse mais s'apprécient plus qu'ils ne sont capables de le dire et se soutiennent l'un l'autre avec des moyens originaux.
Aventures, humour, chaleur humaine, imagination, extravagance s'entrelacent dans un roman à l'entrain contagieux. Vraiment, il ne faut pas manquer "Vendredi ou les autres jours"!
Lucie Cauwe, Lu Cie & co


Un régal que de re-découvrir (je dirais même de découvrir) l'histoire de Robinson et de Vendredi sous la plume si alerte et ingénieuse de Gilles Barraqué !
Ce recueil de nouvelles, abordant sous différentes facettes et un humour mordant, la vie sur cette île déserte (?) mais que non ! Il y vit deux énergumènes absolument fantastiques, dans le jeu en permanence, l'auto-dérision et une complaisance assumée de leur vie (par rapport à celle de leurs visiteurs : pirates de tous poils, cannibales, navires en tous genres,...). Cette lecture est jubilatoire tant le rythme de la narration, les trouvailles gustatives et ludiques, les agacements et les compromis des deux îliens (comme un vieux couple qu'ils ne sont pas), la tendresse et l'amitié qui les lient vous sautent à la figure avec l'envie de les rejoindre sur le champ. Et puis non, ce serait briser ce savant équilibre, c'est tellement mieux de les regarder  vivre !
Les illustrations en noir et blanc d'Hélène Rajcak sont parfaites de fantasmagorie et de réalisme mêlés.
Si cela vous intéresse, un jeu a précédé la composition de ce roman qui célèbre lui-même le jeu en permanence (Grand concours Vendredi). Je ne m'y suis pas frottée tant j'ai été absorbée par cette lecture qui m'a procuré un plaisir immense !
Il me reste à découvrir les titres Grande polynie...
Méli-Mélo de livres


L’histoire de Vendredi et de Robinson réécrite à la manière de Gilles Barraqué
Nos protagonistes proposent des jeux, des aventures singulières et même le fait qu’ils ne veulent pas partir de leur île…
Une façon de découvrir un classique de la littérature et d’amener les lecteurs à vivre une belle aventure.
Un livre qui propose des thèmes à débattre.
Contalyre


Coup de cœur
Ce recueil de nouvelles-roman, parodie du roman de Daniel Defoe, nous emmène sur l’île de Robinson et Vendredi et nous invite à partager leur quotidien fait de jeux, de chamailleries amicales, de festins arrosés à la bière de bananes et de franches rigolades. Là-bas déguisements et ruses en tout genre servent à se débarrasser de tous les intrus qui viennent troubler la tranquillité de nos deux compères. L’imagination règne en maître et on plonge tête première dans l’ivresse d’une vie à la fois libre et intelligemment organisée.
On se laisse bercer par cette délicieuse robinsonnade, et on se régale des échanges quotidiens de ces deux hommes liés par le destin et l’immensité solitaire qui les entoure. Je vous invite vivement à découvrir ce roman, pour moi c’est un véritable coup de coeur, j’ai bien ri et le recommande tout autant aux enfants qu’à leurs parents.
J’ai découvert que Gilles Barraqué était musicien de Jazz et cela transparaît dans son écriture, elle est mélodieuse et vivante. Un véritable plaisir. Le texte est accompagné par les illustrations délicates d’Hélène Rajcak qui font de l’objet en soi un très joli livre avec une belle couverture et une tranche bleue comme les mers du Sud. N’attendez pas il est déjà en librairie !
Petite Fleur Loves Books


Ce livre constitue une suite à l'histoire fabuleuse de « Vendredi ou la vie sauvage ». On découvre la vie quotidienne d'un sauvageon et d'un barbu, Robinson et Vendredi. Ils passent leur temps à jouer au crabe-caillou, à chasser « le crucru » ou encore à s'amuser avec les pirates. Mais parfois, tout ne se passe pas comme prévu : il y a des malentendus, des ratés ou des mauvais jours.
 Robinson et Vendredi nous dévoilent leurs techniques de chasse, leurs recettes ainsi que leurs problèmes. Je trouve que redécouvrir ces deux personnages si singuliers dans ce roman nous montre que leurs différences s'effacent, ils ne font plus qu'un, ils gomment leurs origines sans les oublier tout de même. Dans ce livre, vous redécouvrirez la vie de Robinson. C'est un roman très agréable par ses illustrations et son style fluide ; il vous accrochera jusqu'à la fin.
Babelio, Chri

Le livre, d'un format très agréable, est superbement illustré : j'ai notamment adoré la carte de l'île en début d'ouvrage. Douze points y sont repérés, qui correspondent à la localisation des douze aventures composant ce récit. J'ai également apprécié la complicité des deux facétieux autochtones, en particulier lorsqu'il s'agit de faire déguerpir les intrus... et ils ne manquent pas d'imagination pour atteindre leur but.
 Bref, un roman jeunesse synonyme d'aventures et de détente recommandé !
Babelio, Fanny Vincent

Pourquoi pas ce titre afin d'initier les jeunes lecteurs « à partir de 10 ans, plus ou moins » aux personnages de Robinson Crusoe et de Vendredi ? 
Voici une réécriture accessible, présentant le quotidien joyeux et ludique de ces deux personnages qui ont tellement apprivoisé leur île qu'ils ne souhaitent pas en repartir, pour tous les trésors du monde. Une occasion de s'interroger les valeurs sur lesquelles se fonde notre société aujourd'hui….
Alors, voulez-vous jouer au crabe-caillou avec eux ? Dans ce cas, embarquez sur un des rares navires à choisir de faire escale sur cet îlot pour ravitailler en eau et en fruit. 
 PS : ayant lu ce livre avec mon regard d'adulte, le passage de la tentative de conversion de Robinson et Vendredi par un père de passage résonne étrangement aujourd hui…La réaction de nos joyeux lurons est à mourir de rire.
Babelio, Bina


L’écriture cadencée est joueuse, les mots sont pesés, les dialogues savoureux à souhait. Ainsi s’enlacent avec intelligence facétie et sensibilité, légèreté et profondeur. Quel bonheur de retrouver les illustres figures de Robinson et Vendredi, le maître et le serviteur, les complices, les amis, les confidents, les frères… si différents – par leur origine sociale, la couleur de leur peau, leur âge – et pourtant si ressemblants… si nécessaires l’un à l’autre. Au fil d’historiettes, l’auteur nous conte des instants de vie partagés par ces deux hommes, des moments choisis où joie effronterie divertissements chamailleries mélancolie discussions se mêlent. Le temps coule, des choses se passent, les émotions s’enchaînent, mais point d’ennui sur cette île, jamais. L’île est devenue leur foyer, ils s’y sentent tellement bien qu’il n’est pas question de la quitter. Liberté, plaisir, échange… pour Robinson et Vendredi la vie est un jeu alors, hors de leur vue celui qui oserait les sortir de l’île. L’espace restreint ne limite ni l’imagination ni l’esprit…
Les mots de la fin


Vendredi ou les autres jours est composé de plusieurs histoires reprenant les deux personnages qui ont marqué mon adolescence, toutes plus drôles les unes que les autres. Sans pour autant trop vous en dévoiler, je citerais la première histoire avec un bateau anglais en vue. Super, ces derniers vont pouvoir sortir Vendredi et Robinson de leur île déserte…et bien non, voyons. Nos deux compères reconduisent la barque en mer ainsi que ses occupants (bouche bée), en donnant l’astuce pour passer sans encombre les rouleaux. Tout cela dans une très belle langue. Cet humour me fait beaucoup pensé à l’humour d’Alexandre Astier (pour les fans de Kaamelott). Un très bon moment avec cet auteur qui me hâte de découvrir les autres textes. Ainsi dans les différentes histoires, vous croiserez un prêtre, des cannibales, des pirates et à nouveau le capitaine anglais, intrigué de leur réaction.
L'atelier de cœurs


C’est avec délice que l’on suit les nouvelles aventures de Robinson et Vendredi sur leur caillou perdu au milieu de l’océan, où leur solitude est mise à rude épreuve… En effet, pirates et autres évangélisateurs ne cessent de débarquer alors qu’ils entament une partie de crabe-caillou ou dégustent une bonne petite bière de banane. Nos deux compères rivalisent alors d’imagination pour se débarrasser de ces importuns… Un savoureux recueil de nouvelles imaginées par Gilles Barraqué, où se mêlent habilement humour et sensibilité, légèreté et profondeur. Des dialogues facétieux, des héros qui célèbrent l’enfance, le jeu et la joie de vivre et des illustrations délicates d’Hélène Rajcak, ce petit livre bleu océan vous transportera sur cette île généreuse et inventive !
Bob et Jean-Michel


Des jeux, il y en a beaucoup – chaque chapitre en comporte un – et ce sont souvent des jeux inventés par eux, avec les moyens du bord, comme le « crabe cailloux », ou les course de cafards –, des paris, des concours, des compétitions, des farces et supercheries, soit entre eux soit contre des visiteurs, des pirates, un prêtre, des lions de mer… La chasse les occupe également, mais aussi l’observation de la nature, la collecte de choses inutiles et belles, la cuisine (ils sont tous les deux très gourmands), la rêverie et la musique.
Les dialogues sont drôles, avec un Robinson gouailleur, un Vendredi un peu naïf, mais pas trop : tout cela donne envie d’aller sur l’île en leur compagnie pour d’éternelles vacances. Et le plaisir de la lecture est décuplé par la beauté du livre : papier, typographie, aspect aéré, illustrations de formats et places variées, tout est pensé pour augmenter encore la légèreté.
Littérature et Jeunesse


Et l’on découvre dès les premières pages du roman avec force bonheur et surprise deux personnalités facétieuses, terriblement joueuses ! A force de jouer, de bien manger et de bien boire, les deux compères ont composé une vie à deux dans la Nature, dont la « routine » les satisfait pleinement. L’autarcie leur va tellement bien que, lorsqu’ils voient accoster un navire de la marine anglaise, leur réflexe est d’éloigner au plus vite ces anciens compatriotes !
C’est précisément le carnaval permanent qui règne désormais sur l’île, qui n’est plus déserte puisqu’elle compte deux habitants, cette joie irrévérencieuse découlant des jeux et des joutes verbales entre les deux compagnons, qui conquièrent littéralement et littérairement les lecteurs. La verve de Gilles Barraqué, la segmentation du récit en courts chapitres, font de fait ressembler le texte à de brèves saynètes théâtrales. Au fil de ce récit très rythmé à la langue très travaillée, les illustrations d'Hélène Rajcak sont autant de contrepoints drolatiques ou de pauses imaginatives.
Aux lecteurs de savourer à leur tour cette réécriture sensible et intelligente d’un passionnant roman d’aventures.
Ricochet, Hélène Dargagnon

Vendredi ou les autres jours propose un voyage sur une île déserte avec Robinson et Vendredi.
Ouest France, Dix bonnes idées de livres pour petits et grands, Romans pour enfants


Coup de Cœur pour ce roman de Gilles Barraqué qui revisite Robison Crusoé de Deffoe et Vendredi ou la vie sauvage de Tournier. Je dirais même qu’il prolonge la lecture en nous permettant d’entrer dans le quotidien des deux amis.
Chaque chapitre est une invitation à découvrir une nouvelle aventure ayant pour cadre cette petite île et ses habitants. Le ton est plein d’humour et les deux personnages ne manquent pas de répartie, ce qui donne des scènes très savoureuses. Je me suis vraiment amusée tout au long de ma lecture grâce à l’absurdité de certaines scènes ainsi qu’à l’amitié indéfectible de Robinson et Vendredi.
Je ne voudrais pas trop en dire pour réserver la surprise aux prochains lecteurs mais sachez que ce roman est sélection pour le Prix A l’Ombre du Grand Arbre 2019.
Un petit bout de Bib(liothèque)


Vendredi et son ami Robinson nous offrent des petites histoires bien sympathiques. On retrouve des animaux de l’île, les pirates perdus, un prêtre, … Des récits qui donnent envie de tout laisser tomber et de partir vivre seul(e) sur une île ! A découvrir sans hésiter !
La Biblio d’Hambreellie

Sélection Prix Manuel Azaña (cycle 3, liaison CM/6ème)

Sélection Fête de Livre de Saint-Etienne 
Sélection Prix des Dévoreurs, niveau 5e


LA MARCHE DU BAOYÉ

Sigrid Baffert, illustrations d'Adrienne et Léonore Sabrier (Polynie)
 Un premier "Polynie" pour les lecteurs à partir de 9 ans est arrivé avec le printemps. C'était le très beau "La marche du baoyé" de Sigrid Baffert, illustré par Adrienne et Léonore Sabrier (MeMo, Polynie, 60 pages), avec sa tranche de la couleur des sables rouges traversés. Un récit proche de la fable sur le déracinement et l'exil pour raison économique. Direction l'ouest inconnu pour cette famille chassée de chez elle mais bien décidée à revivre ailleurs. (…) C'est ce voyage vers on ne sait où, difficile, inquiétant, éreintant, que raconte Tiago, le benjamin. P'pa, M'ma, le grand frère Ouji et lui ont pris la route à pied, pour tenter de revivre ailleurs. Ils ont juste eu le temps de jeter quelques objets, 26 comme les lettres de l'alphabet, dans une carriole qu'ils poussent et tirent. Est aussi, est surtout du voyage, leur dernier baoyé, dit Monsieur B. L'arbre porte onze kourés, fruits juteux qu'ils vont devoir protéger des voleurs et partager avec minutie pour tenir tout au long de leur marche forcée. Le soleil, le sable rouge, l'inconnu, le chemin à trouver, la faim, la soif, autant d'éléments terriblement inquiétants que Sigrid Baffert rend accessibles aux jeunes dans ce roman âpre et percutant.
Lucie Cauwe, Lu Cie & co


Illustration d'Adrienne et Léonore Sabrier
C'est une marche forcée pour Tiago et sa famille, celle de l'exil quand les Déracineurs ont tout avalé de leur ferme et que le seul espoir est de partir contraint. Mais un compagnon est là avec eux : Monsieur B., un baoyé qu'ils emportent comme le dernier vestige d'un temps perdu à jamais. Cet arbre porte des kourés bien appétissantes, dont il est difficile de ne pas résister durant cette longue marche épuisante sur ce sable rouge, l'alternance des jours et des nuits sans fin. Mais au bout de ce chemin quasi-initiatique, y aura-t-il un espoir ? Ce texte signé Sigrid Baffert, aux accents contemporains évidents, a su rester malgré tout dans la poésie grâce au regard de cette famille, mûe par une infaillible envie de vivre.
Tout de métaphores, renforcé par l'éclat somptueux et parfois tout aussi symboliques des illustrations aux couleurs chaudes d'Adrienne et Léonore Sabrier, cette histoire vous balance dans son rythme, vous hypnotise presque, vous rend sensible au fil ténu de cette famille qui s'accroche à la vie dans la faim, la soif, la marche interminable. Racontée par Tiago, le plus jeune, sa portée n'en est que plus forte.
C'est beau, initiatique, presque biblique, et envoûtant.
Méli-Mélo de livres


Deux cœurs. Un texte d’une poésie sublime, des illustrations qui nous emmènent ailleurs, une combinaison gagnante pour ce livre qui sans l’air d’y toucher nous parle de beaucoup de choses : tragédie humaine, exil, migration, faim, refus de l’autre. Une très belle découverte à découvrir le plus rapidement possible.
Libbylit

Quand il ne reste plus grand-chose aux fermiers Manké, suite aux Déracineurs passés sur leur terre, ils décident de partir en emportant un arrosoir, une machine à coudre et autres objets sans oublier surtout l’arbre aux onze fruits très juteux : le Baoyé, appelé aussi Monsieur B.
La route de sable rouge sera longue et périlleuse. La faim les dévore, comblée par les fruits de l’arbre qu’ils dégustaient avec parcimonie en faisant attention d’en garder un pour leur lieu d’arrivée.
En suivant leur périple, le lecteur va vivre une aventure chaude et familiale. Les illustrations sont aussi très colorées et agrémentent cette aventure. Un beau voyage
Coup de cœur de Contalyre


Ce livre pour les enfants « à partir de 9 ans plus ou moins », est un récit initiatique entre réalité et onirisme. J'ai rapproché ce titre d'une autre lecture marquante, pour adultes cette fois, Chamelle de Marc Durin Valois. J'admire le talent de Sigrid Baffert qui réussit à contourner l'écueil de l'insoutenable et cruelle destinée tout en s'y approchant à pas comptés. On frôle la fable, le conte merveilleux bien ancré dans le sol africain. le vocabulaire imaginaire, les métaphores omniprésentes, drôles, jalonnent l'itinéraire des mankés. La lecture du texte à voix haute apporte à l'histoire une dimension nouvelle, une plus grande empathie avec le narrateur. Les illustrations qui s'adossent au texte sont belles, expressives et colorées. Faune et flore, réalisme et illusions s'entrelacent et se dénattent dans une explosion de couleurs chaudes.
Je suis encore sous le charme de ce grand petit livre qui est édité chez MeMo collection polynie.
Babelio, soazcongar

Il s'adresse aux enfants à partir de 9 ans et je l'ai trouvé pour ma part, très agréable à lire pour un adulte aussi.
 Le sujet est éminemment actuel puisque Tiago, le narrateur, raconte le périple que lui et sa famille entreprennent à travers les sables rouges, poussés à quitter leur ferme par les Déracineurs qui ont tout rasé sur leur passage. C'est ainsi le destin de réfugiés économiques et environnementaux qui nous est raconté, sous la forme d'une fiction aux allures de conte africain.
Tiago, son frère Grand Ouji, sa mère et son père prennent donc la route avec pour seul bagage un baoyé appelé Monsieur B. portant 11 fruits (des kourés). Ils n'ont même plus d'âne pour tirer la carriole transportant ce qui reste de leur vie. La faim qui rend fou, l'épuisement, le doute quand à la destination guettent à chaque instant.
Mais malgré tous les dangers, l'élan de vie et l'espoir permettent de continuer.
La narration de Tiago à la 1ère personne nous amène à ressentir très fortement les sensations que lui et sa famille éprouvent : notamment la faim et la soif, la désorientation, l'épuisement, le risque de folie.
Un texte fort donc, agrémenté de belles illustrations colorées qui renforcent l'atmosphère de conte.
Babelio, Trebulle

Liste Coups de cœur
Un baoyé est un arbre « aux fruits plus juteux que des mamelles de buffle bleu » appelés kourés. Quand les Déracineurs sont venus, chassant les villageois, la famille a rempoté le baoyé dans un tonneau pour l’emmener ; ainsi vont dans leur errance à travers le désert « deux fermiers Manké, leur descendance dépareillée et le dernier baoyé ». Famille étonnante, en témoigne le nom de son âne malheureusement mort au moment du départ : Spinoza ! Onze kourés restant sur le baoyé pour seule subsistance, il faut apprendre à supporter la faim et la soif, retarder, partager. Mais le désert n’en finit pas, la souffrance est grande. Le texte est magnifique, mêlant poésie et langage familier, récit fait du point de vue du garçon qui, piqué par un scorpion, va frôler la mort et sans doute sauver la famille par sa prière de vie. Récit un peu magique qui dit surtout la douleur des errants, migrants et autres exilés de force, mais aussi la force du désir de vivre, la puissance de la solidarité familiale, c’est un petit roman touchant dont les illustrations en pleine page, hypercolorées, soulignent l’exotisme magique.
NVL, Claudine Charamnac Stupar


Les Déracineurs ont chassé de leur ferme la famille Manké. Ils sont donc cinq, jetés sur la route après avoir épuisé leurs dernières ressources. Père et mère, deux fils dont le narrateur Tiago et Monsieur B., le baoyé, dernier arbre vivant et porteur de fruits, errent dans un univers inhumain, inhospitalier, peut-être un désert consécutif à l’action des Déracineurs. Cette longue marche qui fait écho aussi bien à la fuite en Egypte de l’évangile qu’aux actualités d’aujourd’hui serre le cœur. Hors du temps et de l’espace comme dans le conte, elle nous parle de souffrance et d’espoir. La créativité lexicale de Sigrid Baffert fait image, le baoyé serait-il cousin du baobab, et la terre rouge est-elle d’Afrique ou d’ailleurs ? Peu importe puisqu’ils sont porteurs de l’histoire du monde habité de présences secrètes, révélées par les illustrations d’Adrienne et Léonore Sabrier. Car si le monde est hostile, les personnages sont habillés de lumière parfois très cruelle, celle de la chaleur solaire, rouge;  parfois très douce, ocre et bleue.
Roman étrange aux péripéties peu nombreuses, son rythme, ses personnages, sa thématique parlent à notre imaginaire. Le monde décrit,  « infiniment invincible, infiniment vulnérable », laisse la porte ouverte à la solidarité familiale, à la résistance, fort de racines qui peuvent s’enraciner ailleurs, c'est comme une pépite à garder dans sa poche, c’est l’espoir qui gagne les lecteurs.
Ricochet, Danielle Bertrand


Avec La marche du Baoyé, elle change de registre. L’écriture est toujours soignée, mais plus poétique, elle trace ses lettres dans le sable rouge pour nous livrer une belle leçon de vie, elle nous dépayse, et en même temps nous expose la réalité de l’exil forcé. Les illustrations et le texte se marient parfaitement. C’est un roman de toute beauté.
Le blog de Krol


Mon Top Jeunesse de l’année 2018
Les pages courage
Au milieu des livres

« Ce qui restait de notre vie : pas plus d’objets que de lettres de l’alphabet. Arrosoir, Banc, Bâche, Bols, Briquet, Cafetière, Clous, Cisaille, Corde, Cuillères, Ecumoire, Gourde, Lampes solaires, Machine à coudre, Marmite, Miroir, Mortier, Nattes, Ouvre-boîte, Peigne, Pompe à air, Rasoir, Scie, Tamis, Tissus, Vilebrequin ». Tiago nous embarque dans son voyage dur et émouvant, une quête vers la liberté d’une famille déracinée à cause de la mondialisation. Une petite pépite à lire absolument.
Médiathèque Olympe de Gouges - Strasbourg, KJ   : Coup de cœur


Sélection Livralire Hiver 2018
Sélection Opalivres 1er semestre 2018
Sélection Lire ensemble ATOUT LIRE 
Sélection Prix des aéroports de Paris 
Sélection Tatoulu, Tatou Bleu, Tatou Violet
Sélection Prix littéraire Bussy Saint-Georges CM2-6e
Pré-sélection Prix Versele 2020


LA PETITE ÉPOPÉE DES PIONS

Audren, illustrations de Cédric Philippe (Petite Polynie)


Un petit roman original qui passe habilement de la narration textuelle à la narration graphique sur le thème du libre-arbitre et de la fantaisie, une ode philosophique et joyeuse à la liberté rondement menée par l’éclectique et toujours juste Audren dont l’association avec l’illustrateur Cédric Philippe, est vous l’aurez compris fort réussie !
Mention spéciale également pour cette collection « Petite polynie » chez Memo qui porte une attention toute particulière à l’objet livre et mérite d’être accompagnée par tous les passeurs de livre.
On lit trop dans cette bibli… Médiathèques de Brest


Sasha est un pion. Vivant dans un beau coffre en bois au côté d'autres Sasha, il rêve du Géant-Monde qui s'étend à l'extérieur. Profitant de ses trop courtes sorties grâce à La Main qui le guide sur le damier, il projette alors de tout quitter. Comme ça. Du jour au lendemain. Motivé par son envie grandissante de liberté il s'en va pour vivre l'aventure.
Des premières et secondes lectures à lire sur la plage ! Les petits vagabonds

Une écriture qui prend vie au plus près du jeune lecteur, utilisant à la fois les ressorts de la fable philosophique et ceux du roman d’aventure. L’air de rien, l’autrice mène l’enfant sur le chemin de la liberté en décrivant le pouvoir et la force du rêve ; c’est la détermination et la confiance en soi qui font que chacun peut devenir un héros, rendant possible l’impossible.
Les illustrations en noir et blanc, à la fois sombres et lumineuses, rappellent l’échiquier. Elles donnent de la force au récit en créant un décor foisonnant d’indices et de détails. C’est sous un trait plus léger qu’apparaît la silhouette de Sacha, le petit pion insoumis qui, sur ces petites jambes fragiles, part à la découverte de l’inconnu.
Un petit roman qui fait du bien, un petit bijou aussi bien dans son contenu que dans sa forme. Un récit d’aventure à la fois initiatique et philosophique sur les thèmes de la liberté et de la différence. À partir de 8 ans.
A saute-livres

Les pions mènent une vie tranquille bien rangés dans leur coffret. Ils sont en sécurité et savourent les sorties que la main leur offre de temps en temps sur l’échiquier. Parfois, l’un d’entre eux tombe et vit une grande aventure sur le tapis. La main est toujours là pour les sauver, mais ce pion devient un héros pour les autres et il anime les soirées en racontant inlassablement la même histoire sous le regard admiratif de ses camarades. Mais un des pions ne se satisfait plus de cette vie, il veut aller voir du pays, partir à l’aventure. Quelle idée, sans l’aide de la main, un pion ne peut pas partir ! et pourtant…
Contalyre


Un petit roman illustré ayant pour personnage principal Sasha, le pion d’un échiquier. Quand sa vie ne se joue qu’en ligne ou en diagonale sur un quadrillage, on a parfois envie de changement. C’est ce qui va se passer pour Sasha le jour où une secousse va le faire tomber. Un bon rythme et beaucoup d’intérêt pour ce roman très original.
5 coeurs, Médiathèque Montrouge


Quelle vie monotone, une vie de pion, dans un coffret de jeu d’échec ! Sachalluciné, pion aventureux, saisit l’occasion de découvrir le vaste monde. Son vif désir de partir à l’aventure lui fait pousser des jambes. Le voilà parti ! Reviendra-t-il un jour ? Le jeu d’échec pourra-t-il exister sans lui ? Un récit métaphorique sur le thème de la liberté. Un dialogue plein d’intérêt entre texte et illustration.
Sélection Prix des Dévoreurs de livres


Sasha et Sasha sont dans un beau coffret en bois, un échiquier. Sasha tombe un jour sur le tapis. Qui est-ce qui reste ? Sasha et… beaucoup d’autres Sasha !
Dans La petite épopée des pions  d'Audren, tous les pions s’appellent Sasha. Ils mènent une petite vie tranquille réglée par les parties d’échecs. Mais un Sasha, Sashalluciné, rêve d’explorer le monde extérieur. Il a envie d’imprévu. Va-t-il réussir à aller au bout de ses rêves ?
Un roman plein d’humour sur la quête de liberté, la volonté de réaliser ses rêves. Les illustrations de Cédric Philippe rendent la lecture encore plus savoureuse. N’hésitez pas à découvrir les autres romans de la collection « Petite polynie » aux éditions Memo ! Leur promesse : offrir des « vagabondages à partir de huit ans, plus ou moins »...
Petite épopée mais grand roman.
Bibliothèque de Villeneuve d’Ascq


Quand on connaît Audren, ce qui est le cas de certains jeunes boulonnais qui lui ont décerné le prix Opalivres en 2010 pour « Celle que j’aime », on sait que l’originalité, la liberté, elle ne se contente pas d’en parler, elle les vit, elle les revendique. Pas question d’être un « Grégoire », voir« le petit prince et les 1213 moutons »…
 Un roman sensible et fin qui peut se lire à tout âge, car s’il peut se lire comme une aventure au premier degré, il ouvre de multiples pistes de réflexion sur nos relations humaines et notre instinct grégaire. Il montre aussi comment l’affirmation de soi du pion, sa volonté de « ne pas ressembler à ses pairs » amène une perceptible envie de changement au sein du groupe.
 Un roman superbement mis en valeur par les illustrations en noir et blanc et en particulier par cette interprétation de l’aventure du pion par des doubles pages absolument féériques et pleines de clins d’œil à d’autres histoires.
Opalivres

Une très belle aventure pleine de douceur qui donne vie à des pions d'un jeu d'échecs. Dès le début mon loulou m'a dit mais je connais ce jeu ! Il a adoré cette histoire et à mon avis la prochaine fois qu'il ouvrira la boite de jeux ou se trouve les pions des échecs il en prendra bien plus soin et je ne serais pas étonné qu'il les appelles Sasha.

Les broutilles de Nanou


Quel sujet passionnant que celui de ce petit roman ! À travers le destin d’une troupe de petits pions partagés entre leur fascination pour le monde extérieur et leur aspiration à regagner le confort rassurant de leur boîte en bois de rose, Audren invite les jeunes lecteurs à une réflexion philosophique exaltante sur la liberté, le libre-arbitre, l’aspiration individuelle à la distinction et les révolutions. L’exploit est d’évoquer ces questions vertigineuses à travers un texte non seulement accessible pour le public ciblé (« à partir de 8 ans »), grâce à un texte ciselé de moins de 50 pages, porté par de nombreuses illustrations en noir et blanc, mais aussi plein d’humour, de légèreté et de rebondissements. On se laisse volontiers entraîner dans l’histoire et on rit de bon cœur des mésaventures des pions et de l’ironie du texte. (…)Outre la satisfaction de pouvoir découvrir de « vrais romans » en autonomie, il y souffle un vent de rêve et de liberté qui devrait apporter un plaisir de lecture intense aux lecteurs et lectrices à partir du plus jeune âge.
L’île aux trésors


Les pions d'un jeu d'échecs mènent une vie bien ordonnée et sans surprise. Cependant, un pion parmi eux, bientôt surnommé Sashalluciné, rêve d'aller à la découverte du vaste monde. Un jour, un enfant fait tomber la boîte des pions par terre et bouscule profondément les habitudes des pièces du jeu d'échecs. Pour Sashalluciné, c'est l'occasion ou jamais de prendre la fuite. Il a même la surprise de voir des jambes lui pousser, comme pour lui permettre de mieux partir à l'aventure. Retrouvant ensuite leur place dans la boîte, les pions pensent que Sashalluciné est définitivement perdu, mais ce dernier leur réserve une surprise qu'ils ne sont pas près d'oublier. Ce court roman aux allures de conte aborde les thèmes de la conformité, de la différence et de la liberté d'une façon originale et symbolique. Le récit oppose la volonté d'un pion audacieux à l'absence de curiosité de pions ayant peur du changement. Valorisant l’esprit de découverte, le texte raconte de façon vivante cette fable aux accents philosophiques. Des dessins en noir et blanc, qui se succèdent parfois sur plusieurs pages sans texte, offrent une représentation joyeuse des pions et de leurs aventures.
Livres ouverts

Prix littéraire de la citoyenneté
Sélection Tatoulu, Tatou Vert
Sélection Prix littéraires OCCE41, Section CM1
Sélection Prix Goya
Première sélection Grand Prix Littéraire du Roman Jeunesse SGDL
Sélection Graines de Lecteurs, Pau
Sélection Prix de l’Estuaire
Sélection Prix du roman CM1/6e de Saint-Nazaire
Sélection Prix des Dévoreurs de livres
Sélection Prix « Lire du Salève au Vuache » (Haute-Savoie)
Sélection Prix littéraire des enfants et des parents 2019-2020, Gennevilliers
Sélection Prix littéraire châtelleraudais REP-REP+ Les Yeux dans les Pages



Illustration de Cédric Philippe

TRUFFE ET MACHIN
Emile Cucherousset, illustrations de Camille Jourdy (Petite Polynie)


Non Truffe! les lucioles ne sont pas des idées lumineuses qui ont pris corps mais bien de petits insectes de l'ordre des coléoptères produisant une lumière jaune verdâtre !
Mais Truffe et Machin, emportés dans leur quête par leur imaginaire traversant bois et fourrés bien décidés à retrouver l'idée perdue qui pourrait combattre l'ennui qui les poursuit, feraient bien la confusion ! ça brille c'est donc ma belle idée envolée...
Retrouver l'idée perdue, c'est la première aventure savoureuse de Truffe et Machin suivie de 2 autres dont on vous laisse le plaisir de la découverte écrites par Emile Cucherousset dont le style enlevé est semé de notes d'humour. C'est un regard bienveillant et parfois gentiment moqueur qui est ici porté sur l'enfance de deux lapins jamais bien loin du giron maternel: Truffe et Machin. Les deux compères cheminent entre bêtises et idées saugrenues dans un univers aquarellé par Camille Jourdy, l'illustratrice. De belles illustrations double-page qui servent l'aventure autant que le texte.
Petite polynie: une bien jolie collection qu'il sera bon de mettre dans les mains des lecteurs de 6 ans et plus.
Lecturecube: le blog jeunesse de la Médiathèque du Marsan

Illustration de Camille Jourdy
Deux frères lapins cherchent à quoi ils pourraient jouer. Ou, pour être exacte, quelle bêtise ils pourraient bien faire. Mais, Machin vient de faire perdre son idée à Truffe. Comment la retrouver, elle était pourtant lumineuse. Voilà donc la solution, puisqu’elle brille, elle sera plus facile à trouver…
Puis c’est leur ombre que les deux frères veulent attraper, difficile, mais le hasard fait bien les choses. Avec un peu d’astuce en plus, voici les ombres enfermées. Mais comment échapper à leur colère maintenant ?
Contalyre


Entre jeux d'enfants et idées saugrenues, Emile Cucherousset nous fait découvrir avec un style vif et plein d'humour le petit monde de deux lapins jamais bien loin de leur maman et de leur terrier. Un univers tout en douceur et en couleurs que les illustrations de Camille Jourdy complètent à merveille, faisant partie intégrante des histoires. On se laisse emporter dans ces petits bouts de vie plein de fantaisie et de bonheur. Une première lecture sans doute plus exigeante que les autres, mais qui ravira les amateurs d'histoires tendres et colorées.

Babelio, Anarya

Deux lapins coquins
Truffe et machin sont deux petits lapins, des frères, qui accumulent les bêtises. Les Pierre et Jeannot du XXIe siècle, pourrait-on dire. Ce petit bouquin destiné aux sept ans et plus raconte trois de leurs aventures rocambolesques : Retrouver l’idée perdue, Attraper son ombre, Chercher ses dents. Le tout est habilement transposé en images et en couleurs par Camille Jourdy. Un bien joli livre.
Métro, Sélection Pour lire tout l’été

Deux frères lapins, Truffe et Machin, avides d’aventures…

Trois histoires courtes à l’imagination foisonnante telle que : « Retrouver l’idée perdue, Attraper son ombre et chercher ses dents. »
Le sujet de la première histoire : ne pas savoir ce qu’on cherche quand on doit le retrouver c’est tout de même compliqué !
Eh bien, cela n’empêche pas les deux frères lapins de partir à la recherche de la fameuse idée de Truffe qui ne sait pas la décrire mais qui va la conduire avec Machin au cœur de la forêt…
« – Au fait, Truffe, ça ressemble à quoi ce qu’on cherche ?
– J’en ai pas la moindre idée.
– Non, parce que faudrait peut-être savoir si ce qu’on poursuit est rond ou carré… »
Bref c’est drôle, poétique et très inventif, sans oublier la finesse et les couleurs des illustrations de Camille Joudry, on tombe sous le charme.
Les enfants, dès 7 ans, vont se régaler autant que leurs parents.
A quand les prochaines aventures de Truffe et Machin ? On en redemande ! Une très belle découverte.
Coup de cœur, Médiathécaires


Ce sont de petites histoires qui se dévorent avec de grands éclats de rire et beaucoup d’empathie. Ben oui, qui n’a jamais eu l’idée de retrouver ses dents de lait… ? Ces deux frères, attendrissants, ont des idées bien saugrenues et sont un délice de joie, de bonne humeur et de positivité. Et quelle originalité de trouvailles et d’inventions de la part d’Emile Cucherousset, avec ces situations qui transmettent nombre d’émotions, et qui plairont sans aucun doute aux jeunes lecteurs. C’est aussi plein de philosophie et quelques leçons de vie (comme par exemple, occuper un temps qui est loin d’être perdu). Par ailleurs, on retrouve dans les dessins de Camille Jourdy une belle sensibilité (qui m’avait déjà touchée dans « Rosalie Blum »), avec des dessins frais, « rieurs » (si, si c’est possible) et garnis de petits détails qui attisent une belle curiosité.
Bref, un sacré duo qu’on a hâte de retrouver…  autant les frères lapins, que leurs créateurs.
L'ouvre-livres


À peine, la première page lue, j’ai su que j’allais follement aimer ce livre. Truffe et Machin, ce sont deux lapins un peu fantasques. Le ventre de Machin gargouille, c’est un gourmand, qui a faim tout le temps. Truffe a les oreilles qui picotent, et ça, c’est signe, qu’une idée lumineuse est en train de germer. Mais les idées, ça se perd (comme les dents, d’ailleurs). Après il faut les retrouver. Et c’est tout une aventure ! Truffe et Machin, ce sont trois histoires qui donnent raison aux rêveurs et à l’inventivité de l’enfance. C’est le type de livre que tu dégustes avec ton enfant, et que tu voudrais, pour une fois, vraiment sans fin. Ce sont de petites histoires, mais elles sont immenses. Avec un grand I !
Anne Cortey, Coup de cœur sur La mare aux mots


Qu’arrive-t-il quand nos chères têtes blondes ont quelques heures devant elles, sans rien de particulier à faire ? Ces moments d’inaction, d’ennui, de désœuvrement, désormais trop rares, souvent réduits à une peau de chagrin par des rythmes de vie effrénés… Quoiqu’il en soit, tous ceux qui ont lu Fifi Brindacier, Les aventures de Tom Sawyer ou encore celles de Tom-Tom et Nana vous le diront : dans telle situation, les mouflets ne manqueront évidemment pas de concevoir toutes sortes d’idées… lumineuses !
Des idées, Truffe et machin n’en manquent pas. Ce petit roman est en réalité un recueil de trois aventures de ces deux lapereaux aussi audacieux qu’inséparables. Nous les avons suivis avec délice dans leur chasse aux idées et la traque de leurs ombres. Leur entrain est communicatif et nous avons beaucoup ri de voir les deux compères entrer si pleinement dans leurs jeux qu’ils finissent par être dépassés par leur propre imagination. Ces situations sont sublimées par les illustrations de Camille Jourdy qui évoquent merveilleusement l’esprit d’enfance. Et les dialogues débordent d’humour et de jeux de mots.
Hugo n’a pas boudé son plaisir et, impatient de connaître la suite, il a lu seul la troisième histoire. Truffe et machin peut donc être lu sans difficulté par de (très) jeunes lecteurs.
Un joli hommage à l’enfance, à l’imagination et au jeu !
L’île aux trésors


Trois aventures toutes douces aux côtés de Truffe et Machin ! Entre les idées originales et décalées de Truffe, et un Machin pas forcément enchanté de devoir suivre son frère, j’ai passé un bon moment. C’est un très joli livre jeunesse, tout particulièrement grâce aux nombreuses illustrations de Camille Jourdy, souvent en plein page.
Ces deux petits lapins vont tour à tour courir après une idée lumineuse en cavale, puis ils vont tenter de capturer leur ombre avant de partir à la recherche des dents qu’ils ont perdues. Un langage varié mais adapté aux jeunes enfants, des expressions colorées et fantasques ainsi que de nombreux dialogues ont donné un rythme régulier et agréable à ce petit ouvrage. La diversité des personnages rencontrés par les deux lapins et le cadre de la forêt permet de se plonger totalement dans l’univers. J’ai trouvé la relation entre ces deux frères touchante, et tout à fait fidèle à ce que les enfants connaissent: on se chamaille, mais on s’aime et on aime passer du temps ensemble à faire les 400 coups.
L’étagère à livres

Illustration de Camille Jourdy

Sélection Prix des Embouquineurs


Un sorte de vagabondage, un peu loufoque, c’est un livre assez sympa et pas très sérieux
France 3 Bourgogne

La collection POLYNIES vise les jeunes de 7 à 12 ans. Elle va permettre aux jeunes lecteurs de découvrir des contrées peuplées de personnages orignaux qui vont vivre des aventures et nourrir leur imaginaire. Ces histoires, imaginées et illustrées, par « des auteurs et illustrateurs qui ont décidé d’habiter sur ces terres givrées » :
Des histoires savoureuses dans la langue, les expressions, l’humour, les illustrations. Les différents niveaux de lecture permettent aux « enfants » de tout âge d’y prendre un grand plaisir, mais aussi d’éveiller des réflexions sur notre société (La petite épopée des pions) ou sur les expressions que nous utilisons sans porter attention à l’interprétation qui peut en être faite, le sens propre et le sens figuré… (Truffe et Machin). Ces voyages en imaginaire nous emmènent loin si on veut bien garder son âme d’enfant.
Contalyre


Vous connaissez la jeune collection Polynie aux éditions MeMo ? Non ? Alors il faut vite y remédier ! Des textes pour 7, 8, 9, 10 ans... Enfin, plus ou moins ! Des textes drôles, poignants et toujours très joliment illustrés !
Vous y rencontrerez Truffe et Machin, des jumeaux lapins complètement loufoques, Sacha, un pion de jeu d'échec en quête de liberté, une famille en pleine déroute avec pour seul trésor un arbre appelé baoyé, et enfin Vendredi et Robinson qui nous invitent à vivre leur quotidien fait de parties de crabe-caillou et de chasse au crucru !
Alors n'hésitez plus, venez découvrir les textes de Polynie !
Librairie L’Esperluète